Cette page comprend une vue d'ensemble des �l�ments constituants un Sitar. Une chose doit �tre gard�e en m�moire : de part son mode de fabrication chaque Sitar est une pi�ce unique que chaque luthier va d�cliner suivant ses propres crit�res, pour autant les techniques d�crites ci dessous doivent �tre consid�r�es comme �tant un aper�u r�aliste
La terminologie doit �galement �tre prise avec quelques pr�cautions. L'Inde est une terre d'une formidable vari�t� linguistique. La "Mangue" poss�de un nom diff�rent chaque 100 kilom�tres, aussi faut-il s'attendre � ce qu'il en soit de m�me pour les noms de chaque �l�ment constitutif.
En gardant bien en m�moire toutes ces notions, voyons donc maintenant plus en d�tail la fabrication d'un Sitar.
La fabrication du Sitar est un m�tier traditionnel. Presque chaque ville poss�de son ou ses artisan(s) luthiers. Comme tous les artisans, ils se passent les techniques et secrets de g�n�ration en g�n�ration, de cette mani�re l'apprenti tient son enseignement d'un ma�tre ou d'un compagnon plus ag� et plusexp�riment�.
Une chose reste immuable, c'est le caract�re manuel de cette fabrication
The basic parts of the sitar are shown in the illustration below:
You can zoom in on the previous illustration for a clearer understanding.
Les outils utilis�s sont en g�n�ral de simples outils � main. Scies � main, r�pes, marteaux et autres outils similaires sont la norme. Les outils �lectriques ne sont pratiquement jamais utilis�s.
Les colles, peintures et vernis sont g�n�ralement fait de.
La colle est habituellement � base de "Saresh" ; c'est un champignon qui cro�t en couches brunes. Il est moulu avec une faible adjonction d'eau puis chauff� sur un petit feu. Malgr� l'utilisation r�cente de certaines colles synth�tiques le "Saresh" reste la colle pr�f�r�e.
Il n'existe pas de "vernis" au sens o� nous l'entendons � l'ouest. Le vernis traditionnel est une laque. La laque est un m�lange de " Laq" (une gomme arboricole partiellement dig�r�e par des insectes) et d'alcool. Occasionnellement on y ajoute du "Chandresh" afin de donner plus de brillance. Les peintures sont fabriqu�es de la m�me mani�re, � la seule diff�rence c'est que l'on y rajoute un pigment.
Les assemblages sont tr�s int�ressants. Les clous m�talliques sont d'un emploi tr�s rare en lutherie. Les vis sont parfois utilis�es. L'assemblage le plus usit� est actuellement une semence ou petit clou fait d'�clats de bambou. Ces semences, fabriqu�es partout, font de � � 1 inch de longueur. Elles sont faites en tranchant l'�corce de bambou. Seule l'�corce est utilis� pour sa solidit�.
Dans un Sitar classique, les clous ou vis peuvent �tre compt� sur les doigts d'une main olors que ceux en bambou peuvent se compter par centaines (si vous cassez la calebasse de votre Sitar vous pourrez voir les marques de tels clous de bambou � l'int�rieur)
The neck is based upon six pieces. There is the major portion of the neck, this is known as dandi. There are three front plates, and two camel bone bridges (ard patri). These are shown below.
Les "Patri" sont deux silets plac�s sur le dessus du manche. Le mot "Patri" signifie litt�ralement feuille et peut �tre appliqu� � tout objet plat ayant cette forme. D'autres parties du Sitar portent le m�me nom.
La fabrication d'un "Patri" est simple � partir d'os de chameau de forme similaire. Ils sont montr�s ci-dessus
Ces silets n�cessitent une finition. L'un des silets est perc� afin de distribuer les cordes, l'autre est crant� afin de permettre le support et la r�partition des cordes
Les "Taraf Mogara" sont de petits �illets fait en os de mouton coll�s dans des trous de la table. Ils servent � renforcer les passages des cordes afin de ne pas endommager le bois.
Le "Gullu" est le col en bois qui relie le manche (dandi) et la calebasse (kaddu). Il est �vid� dans un unique morceau de bois (illustration ci dessous)
La calebasse (Kaddu) forme la caisse de r�sonance (tumba). Constitu� d'une large et solide calebasse, d'approximativement 14 inches de diam�tre. Elle peut �tre sectionn�e de deux mani�res ; la plus commune, coupe // � la base de la calebasse (emplacement du manche) et une coupe perpendiculaire (emplacement de la table)
L'autre m�thode, peu usit�, consiste a utiliser la coupe // � la base de la calebasse comme emplacement de la table et la section perpendiculaire comme emplacement du manche. Ce style est extr�mement moins populaire.
La "Tabkadi" ou table est sans aucun doute la partie la plus importante du Sitar. Elle est taill�e dans un seul plateau de bois. L'orientation des fibres dans le sens de la table (axe longitudinale) ainsi que l'absence de noeuds ou de toute imperfection sont essentiels.
La table ne doit jamais �tre trop �paisse ou trop fine. Si elle est trop mince, le Sitar aura un son tr�s fort mais malheureusement tr�s bref (sans dur�e). Si elle est trop �paisse l'instrument aura une bonne r�sonance mais un faible volume (sans amplitude) ; Si tout est parfait le Sitar aura une r�sonance et une amplitude optimales.
The tabkadi is shown below:
c feuilles d�coratives sont habituellement en bois et coll�es sur la calebasse, juste en dessous de la jonction avec le "Gullu" (col). Elles sont purement d�coratives et parfois absentes de l'instrument.
Les "Tardani Mogara", parfois aussi nomm� "Kili", sont les chevilles auxquelles sont attach�es les cordes � la base du Sitar. Le nom de "Kili" signifie "clou" alors que "Tardani Mogara" signifie "les bourgeons de jasmin qui tiennent les cordes". Le terme de "Kili" est ainsi donn� car par certain c�t� elle ressemble � un clou saillant, alors que la cheville en os de chameau s'apparente � un bourgeon de jasmin
Le chevalet est un morceau de bois reli� � la calebasse (Kaddu). Ces formes servent d'ancrage aux chevilles (Tardani Mogara)
Les "Kuntis" sont des clefs d'accordage, un Sitar en poss�de deux types. Il y a les grandes clefs pour les cordes de jeu et les bourdons, et des plus petites pour les cordes sympathiques.
Il y a trois sortes de styles de grandes clefs : les "lotus", les cannel�es et les simples
Lotus Kunti - La clef Lotus est consid�r�e comme �tant la plus d�licate. Sa pr�sence est la marque de la grande attention et du soin apport� � la fabrication de l'instrument, Ce mod�le orne les Sitars professionnels de qualit�.
Fluted Kunti - La clef cannel�e n'est pas aussi raffin�e que la clef Lotus bien que l'on puisse parfois la trouver sur des instruments professionnels de ce style. C'est souvent la marque d'un instrument moyennement grave.
Simple Kunti - La clef simple et souvent l'indication d'un instrument d'�tude. Bien qu'il n'y ait, � priori, rien de mal dans ce type d'instrument, c'est parfois l'indication d'un manque de soins et d'attentions dans la fabrication.
Taraf Kunti - Il existe aussi des clefs plus petites (dont voici un exemple) pour les cordes sympathiques.
Les "Mogara" sont deux chevilles qui surhausse les cordes chikari au dessus du manche.
Le nom de "Mogara" signifie jasmin. Elles sont ainsi nomm�es � cause de leur ressemblance avec des bourgeons de jasmin. Elles sont install�es dans des trous for�s sur le c�t� du manche comme on peut le voir dans l'exemple ci-dessus.
Le "Tumba" est une partie optionnelle du Sitar. Son apparition est relativement r�cente et encore aujourd'hui son usage n'est pas r�pandu.
Il en existe plusieurs mod�les : en calebasse (kaddu) ou en bois (lakadi). Ils peuvent �tres d�cor�s de feuilles (patri). Une m�thode d'assemblage est pr�sent�e ci-dessus.
Les avis sont tr�s partag�s au sujet de l'effet sonore, � savoir s'il en modifie l'�quilibre ou s'il n'est que d�coratif. Il est probable que les deux sont vrais.
Le chevalet principal, souvent appel� "ghoraj" ou "bada ghoraj", est une des parties majeure du Sitar. Il est compos� de deux pi�ces dont la principale (chevalet) est en bois. N�anmoins la plus essentielle (le sillet) est taill�e dans un os plat, souvent d�nomm� "jawari". Le mat�riau traditionnel provient de la corne d'antilope (barah sinha). Avec le temps cette esp�ce d'antiloppe est en voie de disparition et donc cette corne devient introuvable. Elle est remplac�e le plus souvent par un os de chameau, mat�riau dont les caract�ristiques sont tr�s proches de l'ivoire d'�l�phant. (hathi ka dant).
Le croquis, ci-dessus, montre l'assemblage des deux parties et le positionnement des cordes.
Notez la courbure tr�s caract�ristique du sillet. Il est essentiel et sa r�alisation n�cessite une grande exp�rience afin d'en r�aliser le bon contour.
Malgr� le fait que le formage soit d�licat celui-ci � manche repose sur un principe tr�s simple. Le chevalet travail � la mani�re de celui d'une guitare � manche voil� : les harmoniques d'un Sitar sont produites par le bruit des cordes sur le sillet.
Ceci n'est qu'une br�ve introduction � la r�alisation des chevalets.
Les cordes sympathiques ont �galement un chevalet dont les contours s'apparentent � ceux du sillet
La photo ci-dessus montre les deux chevalet conjointement.
Les "Parda" sont les frettes du Sitar. Elles sont compos�es de tringles m�talliques courb�es � leur forme caract�ristique.
Il y a plusieurs mani�res de corder un Sitar. Les diverses approches tendent toutes � favoriser l'accordage. A ce sujet on peut consulter le site suivant
Lorsque l'on corde un Sitar il est d'usage d'avoir une ou plusieurs perles pour aider � trouver le bon accord de l'instrument. Une perle normale et une perle cygne sont montr�es sur la photo ci-dessus.
Here are some resources for tuning the sitar:
This page is just the barest introduction to the craft of sitar making. However we hope that you will at least get a feel for this interesting subject.
© 1998 - 2020 David and Chandrakantha Courtney
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